L’ESJ Pro Montpellier propose une formation en alternance en 2 ans. Toutes les 8 semaines ces jeunes journalistes se rendent sur leur campus et viennent suivre leurs cours. Point fort de l’ESJ : un programme hors les murs est prévu avec 2 semaines de « Journal école » organisées sur Marseille au sein d’un espace de Coworking. La promotion s’organise telle une rédaction. Chaque personne à son poste : les rédacteurs, le rédacteur en chef, la rédactrice en chef adjointe, un responsable de l’iconographie. La thématique abordée aborde la question de la pollution atmosphérique. Un sujet au cœur de l’actualité.

Comment enseignez-vous?

« L’idée c’est que j’intervienne le moins possible, c’est-à-dire qu’ils s’organisent comme une rédaction. Pendant 2 semaines des réunions de rédaction et des points de publication sont programmés avec les élèves. Mon objectif est de les laisser prendre en main ce « Journal école » et d’être présente pour les accompagner, les pousser à s’interroger sur leurs sujets. Bien évidemment, j’interviens pour la correction des articles. »

Et pour la suite ?

« Mes projets futurs en tant que formatrice, sont de continuer de travailler avec l’ESJ pro à Montpellier car j’apprécie les formations proposées : l’alternance  un bon modèle pour tenter de renouveler le profil sociologique de cette profession. C’est-à-dire faire en sorte que les personnes issues de familles aux catégories professionnelles moins élevées puissent s’intégrer dans ce métier ! Car oui, selon notre vécu et nos milieux d’origine, nous n’avons pas la même vision sur l’environnement qui nous entoure. Je pense que ces profils là ne peuvent qu’enrichir le métier et doivent donner un axe supplémentaire de perception à cette belle profession ».