Laurence Bar, illustratrice depuis une vingtaine d’années, réside à Toulouse.

 

Parlez-nous de vôtre parcours 

« Mes études ont suivi une trajectoire assez classique, débutant par un CAP en dessin publicitaire, suivi d’un Bac Professionnel en métier d’art artisanal. Après un bref passage dans la restauration, j’ai plongé dans l’univers du tatouage. Cela se traduit par un travail d’illustrations sur papier avant de passer aux tatouages sur la peau. J’ai eu l’opportunité de présenter mon travail dans une maison d’édition à Toulouse, me spécialisant dans les illustrations liées à la nature. Mon intérêt pour le tatouage a évolué professionnellement au fil des années, m’amenant à suivre une formation et à me lancer officiellement dans cet art. J’ai débuté par un apprentissage, puis j’ai eu l’opportunité d’enseigner l’anthropologie et l’histoire du tatouage, pour finalement dispenser des cours de mécanique et de dessin. »

 

Avez-vous déjà pratiqué le tatouage ?

« Oui, cela fait six ans que je tatoue. Les premiers tatouages sont souvent les plus stressants car on ne sait jamais à quoi s’attendre. »

 

Est-ce une formation réservée aux femmes ?

« Bien que les inscriptions jusqu’à présent aient été exclusivement féminines, la formation est ouverte aux hommes également. Les raisons de cette prédominance féminine ne sont pas clairement définies, mais il est possible que les hommes se sentent plus à l’aise pour s’engager directement dans cette voie. »

 

A quoi ressemble une journée type de cours ?

« Les premiers jours diffèrent des derniers. Les trois premiers jours sont consacrés à l’histoire et à la mécanique du tatouage : le matin, une partie théorique et l’après-midi le dessin. Les trois jours suivants sont axés sur le dessin traditionnel et numérique, y compris sur iPad Procreate et des logiciels spécifiques aux tatoueurs. Les sessions pratiques sur peau synthétique sont confiées à une collègue. Enfin, trois jours supplémentaires sont dédiés à la formation sur l’hygiène, un aspect indispensable du métier de tatoueur. »

 

La formation est-elle réservée exclusivement aux débutants ?

« Non, nous adaptons nos cours à tous les niveaux. Je fournis une assistance particulière aux débutants et je laisse les plus avancés évoluer à leur rythme, en leur proposant des sujets communs sur lesquels travailler. »

 

Les formations sont-elles disponibles uniquement à Marseille ?

« Non, nous organisons des sessions même à l’étranger. Concernant la France, il est possible de se former à Lille, Strasbourg, Lyon, Bordeaux, Nantes, Toulouse, et Montpellier. Notre directeur, Antonio, est un tatoueur renommé des années 80/90, ayant étendu ses activités des premières écoles en Espagne vers la France. »

 

Proposez-vous d’autres activités à l’école EOMTP ?

« Non, notre école est exclusivement dédiée au tatouage. »

 

Est-ce que le paiement de la formation peut être une source de problème pour les élèves ?

« Non, car certains élèves font la demande de financement sur leurs fonds de formation. »

 

Pourquoi avoir choisi d’effectuer votre formation chez Weréso Marseille ?

« La gestionnaire administrative Louise a choisi Weréso Marseille pour sa localisation dans la gare Saint-Charles et son tarif attractif. Les stagiaires ont appréciés le fait d’avoir un accès direct en arrivant du train. Un autre point positif à été dans l’utilisation de la salle sans restrictions horaires (autonomie sur l’heure de départ, et nous avons pu venir le week-end et les jours fériés). »

 

Comment décririez-vous votre expérience chez Weréso ?

« Très agréable ! L’ambiance était conviviale et l’accueil chaleureux. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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